« Libre et Epanouie » : Un livre qui redonne espoir aux porteurs de handicap

La jeune auteure Walah D’Oliveira Pascale Dolerite présente son livre intitulé « Libre et Epanouie » dans lequel elle met en exergue son expérience en tant que personne souffrant d’un handicap qui a pu sortir de sa tourmente.

« Aimer la vie et se détacher de toutes les étiquettes qui leur sont imposées », c’est le conseil que Walah D’Oliveira Pascale Dolerite prodigue aux drépanocytaires et à toutes les personnes atteintes d’un handicap dans son œuvre.  Cette jeune auteure et coach au développement personnel aborde  dans son livre les contours de l’épanouissement.  « Le thème du livre est « l’épanouissement ». Il parle des conséquences psychologiques liées à la drépanocytose, de comment se défaire de celles-ci afin qu’elles ne constituent plus un blocage à l’épanouissement des personnes atteintes de drépanocytose ou d’un quelconque handicap », explique-t-elle.

Elle ajoute que cet ouvrage est une sorte de réponse à des anciens camarades de classe et des connaissances qui sont devenus parents d’enfants drépanocytaires. L’objectif est de les inciter à sortir de la sphère de privatisation dans laquelle ils se sont enfouis car se considérant comme personnes exclues de la société. Par ailleurs, dans la rédaction du livre « Libre et Epanouie », des difficultés ont bel et bien été rencontrées par cette dernière qui stipule qu’elle ne se sentait pas suffisamment légitime pour l’écrire. « J’ai dû fortement être encouragée par une coach qui m’a aidé à rédiger ce livre et par mon époux. Aussi, je me suis longuement demandée si mon histoire pouvait réellement aider quelqu’un. C’est au fil des témoignages que je me rends compte que ce livre a de l’impact », se confie Walah D’Oliveira Pascale Dolerite.

Disponible dans la ville de Kribi et coûtant 5000 francs, cet ouvrage compte 108 pages et est constitué de quatre (04) chapitres. « Le premier chapitre intitulé : « EN QUOI SUIS-JE SPECIALE ? » décrit ce que c’est que la drépanocytose et ce que ça fait de vivre avec, les consignes à respecter dans l’espoir d’espacer au maximum les crises vaso-occlusives. Le deuxième chapitre intitulé « LES DEFIS PSYCHOLOGIQUES » parle des défis psychologiques liés à comment les gens autour me perçoivent à cause de la maladie, perceptions donnant suite aux moqueries et d’autres formes de discriminations qui m’ont conduit à des moments à considérer le suicide comme solution. Le troisième chapitre intitulé « LIBRE ET EPANOUIE » est le récit des étapes que j’ai dû traverser pour me proclamer libre et épanouie malgré mon handicap. On y aborde des thématiques fortes comme le pardon. Et pour finir nous avons le quatrième chapitre intitulé « MA NOUVELLE VIE » ; un chapitre où je décris qui je suis devenue au bout de mon parcours et dans lequel je donne des conseils pratiques pour toutes personnes voulant entamer cette démarche de changement de vie », détaille-t-elle. Les expéditions de cet assemblage de feuilles imprimées se font dans tout le pays. Selon Walah D’Oliveira Pascale Dolerite, pour l’avoir, il suffit de contacter le numéro 658837410 ou d’accéder à la page Facebook « Prends courage ».

Parce que les paroles s’envolent mais les écrits restent, l’auteure a daigné passer un message particulier aux drépanocytaires ou porteurs d’un handicap quelconque à travers son livre pour qu’ils puissent se réaffirmer et marquer leur insertion socioprofessionnelle avec fermeté. « Personne de sensé ne peux nier la difficulté que nous vivons au quotidien à cause de cette maladie, mais malgré cela nous restons des bénédictions pour nos familles et pour cette société ; même si pour le moment elles refusent de se l’avouer. C’est à nous de leur montrer le contraire. Nous en sommes capables car nous sommes des Warriors dans l’âme. Aimons-nous et aimons la vie. Ainsi elle nous sourira », affirme-t-elle. On ne le dira jamais assez, tout être humain a des droits qui sont à respecter.  Être malade ou en santé n’exclut en rien l’application de ces derniers.  Par conséquent, il est temps de mettre un terme à cette succession de stigmates qui perdurent et de revaloriser les droits de chaque être humain.

SOPPI EYENGA