Drame au Lycée Bilingue d’Etoug-Ebé : Une vingtaine d’élèves évacuées dans des formations sanitaires

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Une bousculade survenue ce matin au Lycée Bilingue d’Etoug-Ebé a causé de nombreux blessés provoquant des soulèvements dans ladite communauté éducative.

Les premiers témoignages recueillis sur les lieux racontent que, l’incident a survenu ce lundi après le rassemblement de 7h00min. Plusieurs élèves arrivés après cette heure signée du proviseur de ladite établissement étaient considérés retardataires. Très nombreux à être de ce clan de délai et ne voulant pas rejoindre leurs domiciles se sont vu attendre jusqu’à l’ouverture du portail. Chose faite, et en forçant sans aucune organisation de se donner l’accès, se suivra une violente bousculade des élèves qui se pressaient de regagner l’enceinte de l’école d’où l’effondrement du mur qui soutenait le portail. Malheureusement, certains vont s’y trouver coincés et étouffés. On parle de plus d’une quinzaine d’élèves qui ont été transportés dans les formations sanitaires les plus proches. L’origine de cette tragédie serait une bousculade provoquée par l’incivisme des retardataires. C’est ainsi qu’une justice populaire des élèves pris son sens prenant offensif sur toute l’institution.

« Il n’y a pas eu de mort ici au lycée d’etoug-ebe. 21 élèves après une bousculade ont été évacués dans une formation sanitaire et c’est véritable. Leur jour d’après les médecins ne sont pas en danger. L’origine de la bousculade vient du fait que chaque lundi, il y a exécution de l’hymne nationale, il était donc normal que pendant cette exécution qu’on ferme le portail. Après l’exécution de l’hymne, beaucoup d’élèves qui étaient à l’extérieur voulaient entrer. Au même moment, ils ont bousculé ceux qui étaient devant d’où la panique » a déclaré le Préfet du département du Mfoundi Emmanuel Djikdent.

En effet, le règlement intérieur du proviseur du Lycée Bilingue d’Etoug-Ebé recommande selon les surveillants que chaque lundi le portail devrait se fermer à 7h00 pour honorer traditionnellement  l’exécution de l’hymne national et la prise en connaissance des évènements marquants chacune des semaines. Les élèves bien que conscients de cette discipline ne s’étaient jamais conformés jusqu’à ce que ladite loi soit sévèrement prise en compte.

On se souvient dès lors de l’année 2014-2015 où le même drame s’était produit toujours à Yaoundé, cette fois là au Lycée de Nkoabang Nkol-Afamba. Où des élèves ont également perdu la vie et d’autres devenus handicapés voulant rejoindre d’une manière brusque l’établissement. Coincés à l’entrée du portail entre des apprenants retardataires et une voiture du personnel qui désiraient rejoindre l’institution, le gardien n’ayant pas pu maîtriser cette situation, tous se jetèrent dans la pagaille causant ainsi l’effondrement de cette barrière.  Les élèves au dessous de la voiture, d’autres coincés entre les extrémités la situation s’était très vite transformée en drame et incontrôlable.

Une situation une fois de plus qui met en exergue nécessité de revoir les procédures de sécurité et les règlements dans les centres éducatifs sachant que dans nos villes le problème de déplacement n’est guère chose facile et rassurante. Pendant que la nation pleure la perte de ses enfants, les questions sur la responsabilité et de nouvelles mesures de prévention devraient à présent surgir pour éviter de tels drames les jours avenir.

Joanita Mbana Elong

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