Lutte contre le paludisme : Les maladies à transmission vectorielle continuent de faire des dégâts
Dans l’optique de lutter contre de paludisme au Cameroun et en vue d’éradiquer cette maladie à l’horizon 2030, PAMCA Cameroon en collaboration avec AMMNET Cameroon Chapter ont organisé du 24 au 25 septembre 2024 au Palais des congrès de Yaoundé la 3ème édition de la conférence scientifique.
C’est sous le thème « Engagement communautaire pour l’élimination des maladies à transmission vectorielle : Utilisation de l’approche One Health et des nouvelles technologies » que cette conférence était axée. Elle a eu pour objectif de renforcer les capacités des acteurs communautaires pour la lutte contre les maladies à transmission vectorielle ; modéliser et utiliser de nouvelles avancées technologiques dans la surveillance et le contrôle des maladies à transmission vectorielle ; parler de la biologie vectorielle, résistance aux insecticides et lutte antivectorielle ; parler de l’approche ‘’Une seule santé’’ dans le contrôle des maladies à transmission vectorielle ; mobiliser les communautés dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle ; parler des maladies émergentes ou maladies tropicales à transmission vectorielle négligées.
L’on note donc que le paludisme ne cesse de faire de gros dégâts au pays, c’est ce qu’a martelé Dr Antonio Nkondjio de PAMCA Cameroon. « L’état des lieux des maladies à transmission vectorielle continue de faire vraiment beaucoup de dégâts. Vous allez remarquer qu’on a maintenant plus de 600 000 décès chaque année dans le monde. Pourtant, on voudrait éliminer ces maladies, ce qui montre qu’il faut vraiment faire beaucoup d’efforts. Le Cameroun est parmi les 11 pays les plus affectés par le paludisme, ce qui montre effectivement la nécessité de mettre en œuvre des actions pour lutter efficacement. Les anthologies et les chercheurs peuvent également soutenir le ministère de la Santé en produisant des évidences qui vont aider dans le cadre de la lutte contre ces maladies » a-t-il affirmé.
Lors de son exposé, Erica Mengue d’Impact Santé Afrique a également soulevé l’importance d’engager les communautés à la prise en compte du genre de vulnérabilité dans la lutte contre le paludisme dans les districts de santé au Cameroun. Cette intervention a donné l’occasion à Impact Santé Afrique de revenir sur les actions mises en œuvre du projet Equité-Accès-Palu qui permettra la pleine participation des communautés vulnérables dans la stratégie de lutte contre le paludisme à Mokolo, Doumé, Mifi et Maroua 3.
A.B