La journée du 3 août 2024, un bébé âgé de 3 jours est porté disparu à l’Hôpital baptiste d’Ekoumdoum. Cette disparition a causé un soulèvement de la population qui a pris d’assaut cette formation sanitaire.
C’est un champ lexical de pleur et de désespoir qu’affiche le visage de la maman qui est sans nouvel de son bébé volé à l’Hôpital baptiste d’Ekoumdoum. L’affaire survient la journée du 3 août 2024 à Yaoundé. Le bébé porté disparu de sexe féminin n’est âgé que de quelques jours. Jostelle Diffo, maman du bébé âgée de 25 ans relate les faits de cette disparition qui suscite une remontrance de la population de cette localité. « Je suis arrivée l’hôpital jeudi à 19h. J’accouche vendredi à 1h du matin dans de bonnes conditions, le bébé et moi nous nous portions bien. Ils (le personnel médical) m’ont dit que les salles où on hospitalise les femmes est tellement pleine, on est parti me mettre dans une salle d’attente pleine avec d’autres femmes. Le matin on a libéré la salle, je suis resté seule dans la salle d’attente avec mon bébé et une autre dame qu’on a opéré d’une grossesse extra-utérine. Une autre dame qui disait être la copine de celle qu’on a opéré est venu au environ de 14h samedi, on a passé la journée ensemble et on s’est familiarisée », a expliqué Jostelle Mafo Ndiffo au micro de Canal 2 International.
Malgré une enquête ouverte par la gendarmerie pour éclaircir cet acte, la maman du bébé disparu est toujours inconsolable. La jeune dame malheureuse explique par ailleurs que la disparition de son bébé est survenue juste le temps qu’elle a pris pour aller chercher à manger non loin de la chambre d’hospitalisation. Au environ de 18h48, je lui dis que le bébé est en train de dormir, je pars manger. Le personnel a interdit qu’on mange dans la salle d’accouchement. Au moment de manger, la supposée copine de celle qu’on a opéré est venu m’inspecter pendant près de 5 minutes après elle a disparu. Au bout de 5 minutes, celle qu’on a opéré vient me demander si on a remis le bébé, je lui dis qu’on ne m’a pas remis le bébé, c’est là où elle me dit que ‘’c’est comme si ton bébé a disparu’’. C’est là où je commence à crier qu’on a volé mon bébé » a expliqué Jostelle Mafo Ndiffo au micro de Canal 2 International.
A.B