Agriculture : La contribution du PIB camerounais demeure à 9%

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(Green And Health News) – Selon l’annuaire statistique de la région du littoral publié par l’Institut National des Statistiques (INS), la contribution de l’agriculture dans le produit intérieur brut (PIB) demeure faible et tourne autour de 9%.

L’agriculture est un domaine crucial de l’économie pouvant garantir sa souveraineté alimentaire. Elle est également en amont de la filière agro-alimentaire, car elle fournit principalement les matières premières nécessaires aux industries de ce secteur. Au Cameroun, l’apport de l’agriculture au PIB reste faible et se situe autour de 9%. La région du Littoral abrite la majorité des principales cultures du Cameroun, en particulier les cultures de rente telles que le cacao, le café, la banane douce, l’hévéa, la noix de palme, le poivre et autres. Il est à noter que ces plantations représentent un potentiel considérable.

Le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) classe les spéculations en groupes de cultures. En 2023, il apparait que dans le groupe de cultures des fruits, l’ananas a le meilleur rendement avec près de 27 tonnes par hectare, suivi de la pastèque avec près de 18 tonnes par hectare. Dans le groupe bananes, la banane douce occupe naturellement la première place avec un rendement de 34 tonnes par hectare. Dans le groupe des tubercules, c’est le manioc qui vient en tête avec plus de 17 tonnes par hectare, suivi de l’igname avec près de 15 tonnes par hectare.

L’annuaire statistique de la région du littoral rapporte qu’en ce qui concerne le groupe des produits industriels d’origine agricole, bien que le rendement du cacao ait baissé ces deux dernières années, la production quant à elle, est celle qui a connu une hausse de 22,7 % sur toute la période 2019-2023. Ce n’est pas le cas pour la production du café qui est presque stable, et celle de l’hévéa qui a plutôt baissé de 23,9 %.

Au Cameroun, les principales céréales comme le mil et le sorgho ne sont pas cultivées dans la région du Littoral à cause des conditions climatiques. On cultive du maïs dans les quatre départements, à l’inverse du riz qui n’est produit qu’en très petite quantité dans le Moungo.

Le manioc et le macabo/taro sont les racines et tubercules les plus répandus en termes de culture. Dans la région, la production de pommes de terre est très faible et leur culture ne se fait que dans le Moungo et le Nkam. Depuis 2019, le manioc constitue plus 50% de la production de cette catégorie de produits, principalement dans les régions du Moungo et de la Sanaga-Maritime.

Pour ce qui est des légumineuses, il existe un sérieux problème de collecte dans ce secteur, les informations disponibles ne permettent pas de faire une quelconque analyse. Dans le groupe autres cultures vivrières de la classification du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), on retrouve le sésame, le gingembre, la banane plantain et le concombre. La banane à elle seule, représente près de 35% de la production de ce groupe sur la période.

Albert BOMBA

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