Centrale solaire photovoltaïque – La deuxième phase lancée à Maroua et Guider

Le Ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston ÉLOUNDOU ESSOMBA, a procédé le 15 septembre 2025 à la pose de la première pierre de la nouvelle phase des centrales solaires photovoltaïques de Maroua et Guider. Cette étape importante marque la volonté du gouvernement de renforcer l’accès à l’électricité dans le pays et de diversifier ses sources d’énergie.
La première phase du projet, lancée en 2023, a déjà apporté des résultats significatifs. Les 36 Mégawatts-crête et 20 Mégawatts-heures de stockage installés ont permis de couvrir près de 40 % de la demande en journée dans le Nord du Cameroun. Cette nouvelle phase, qui prévoit l’installation de 28,6 Mégawatts-crête et 19,2 Mégawatts-heures de stockage supplémentaires, devrait encore améliorer la situation énergétique de la région.
L’extension des centrales solaires de Maroua et Guider devrait avoir des impacts positifs sur l’économie et la vie des populations locales. Selon le Ministre, cette initiative créera des emplois, soutiendra l’éducation et renforcera le développement économique du Septentrion. De plus, l’injection de 62,8 Gigawatt-heures d’électricité dans le Réseau Interconnecté Nord chaque année devrait améliorer la stabilité du réseau et réduire les coupures d’électricité.
Un partenariat fructueux
Le projet est réalisé en partenariat public-privé avec l’entreprise norvégienne Scatec Solar-Release. Le Directeur Général de Scatec a salué la coopération fructueuse entre la Norvège et le Cameroun dans le domaine des énergies renouvelables. Cette collaboration est un exemple de la volonté du Cameroun de travailler avec des partenaires internationaux pour développer son secteur énergétique.
Le Cameroun poursuit plusieurs projets énergétiques structurants, notamment l’aménagement hybride de Bini à Warack et la grande ligne de raccordement Nachtigal–Ngaoundéré–Wourosoua. Ces initiatives devraient renforcer la stabilité du réseau et connecter le Nord au Sud du pays d’ici 2028. En parallèle, des programmes hydrauliques sont mis en œuvre pour améliorer l’accès à l’eau potable dans le Septentrion.
Françoise ESSONO