Journée mondiale de la biodiversité : L’urgence de restaurer de l’écosystème au Cameroun

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Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la biodiversité qui s’est célébrée ce 22 mai sous le thème ‘’De l’accord à l’action : reconstruire la biodiversité’’, l’association Génération consciente pour l’environnement et la culture (Gcec) a organisé une conférence à Yaoundé dans le but de sensibiliser la population sur la préservation et la restauration de la biodiversité.

Au cours de cette conférence qui a eu pour thème ‘’la restauration de la biodiversité au Cameroun : le rôle des Osc’’, plusieurs exposant ont véhiculé le message selon lequel la biodiversité du Cameroun est en danger. Pour le panel, il est temps d’agir sinon plusieurs espèces animales continueront de disparaitre. Pour Miguel Benoit Obam, la restauration de la biodiversité demeure une urgence au Cameroun. Elle doit donc impliquer d’avantage les partis prenants, l’Etat et les populations. « La restauration de la biodiversité passe pour une urgence au Cameroun compte tenu des différentes menaces et de la perte graduelle de la biodiversité que le pays enregistre aujourd’hui. La restauration permettra non seulement de valoriser, d’améliorer et de conserver notre énorme richesse biologique qui se retrouve aujourd’hui être menacé. La restauration de l’écosystème et de la biodiversité devrait impliquer toute les partis prenantes au premier rang l’Etat avec les différentes institutions et surtout les populations et les autres acteurs que nous sommes » affirme-t-il. « Il est important que le Cameroun pense à vulgariser d’autres méthodes restauration et beaucoup plus les méthodes exitus notamment, la banque des jeunes parce que la dégradation de la biodiversité génétique est également reconnue au Cameroun. La banque des jeunes permettrait de reconstituer les populations d’espèce en voie de disparition ou les populations d’espèces menacées. Si le Cameroun explore ces autres méthodes de restitution de la biodiversité, nous gagnerons un peu plus » ajoute-t-il.

Emile Damian, Coordonnateur de la Gcec a rappelé que le Cameroun ratifier huit accords multilatéraux sur l’environnement notamment la convention sur la diversité biologique de Rio de Janeiro ; la convention sur le commerce international des espèces de plantes et d’animaux sauvages menacés ; la convention des NU sur la lutte contre la désertification, pour ne citer que ceux-là. A ce jour, la Cameroun peine encore à appliquer toute ces différentes conventions. « Le réel souci est que les politiques qui sont mises en place sont un peu battues en brèche par les populations rurales. Généralement, il faut intéresser ces différentes populations pour qu’ils aient un intérêt. A notre niveau, notre travail est de pouvoir sensibiliser ces populations, qu’elle puisse participer parce que dans la loi cadre sur l’environnement de 96 parle de la participation des populations mais la participation n’est pas encore effective » martèle Emile Damian.
Notons que Damian Emile a exhorté tous les organisations de la société civile à travailler ensemble afin d’impacter les décisions que prendra le gouvernement pour le bien de la biodiversité. « Il est nécessaire que les organisations de la société civile que nous sommes puissions travailler ensemble pour essayer d’impacter les décisions que prendra le gouvernement pour le bien de la biodiversité mais également le bien de la population camerounaise » affirme-t-il.

C. E

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