Résilience climatique : L’Accf investit 23,09 milliards de FCFA pour 33 projets

Le Fonds pour les changements climatiques en Afrique (ACCF), hébergé par la Banque africaine de développement, a présenté l’impact de son portefeuille lors d’un événement parallèle au 2e Sommet africain sur le climat à Addis-Abeba. Cet événement, intitulé « Présentation des résultats des projets de l’ACCF : promouvoir un développement résilient au climat et à faibles émissions de carbone en Afrique », a mis en lumière la manière dont les 40,64 millions de dollars d’investissements du Fonds, répartis sur 33 projets, renforcent la résilience climatique en Afrique.
Anthony Nyong, directeur du changement climatique et de la croissance verte de la Banque, a ouvert la session en mettant l’accent sur le bilan du Fonds. « En onze ans, l’ACCF a renforcé la résilience pilotée par les communautés et mobilisé des financements climatiques à travers l’Afrique », a-t-il déclaré, tout en appelant à un soutien accru des donateurs pour répondre aux besoins croissants du continent.
Une table ronde, animée par Rita Effah, coordinatrice de l’ACCF, a permis aux chefs de projet de partager des réalisations concrètes.
Nicholas Ozor, directeur exécutif de l’African Technology Policy Studies Network, a déclaré que des progrès significatifs avaient été réalisés en matière de politique, avec la formation de 72 champions dans 12 pays, la publication de 12 notes d’orientation politique et le lancement du premier indice en ligne sur la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national (CDN) en Afrique.
La dimension de genre reste au cœur de l’approche de l’ACCF. « Les femmes handicapées sont des survivantes, des porteuses de solutions et des bâtisseuses de communautés résilientes », a déclaré Faith Gikunda d’ICCASA-CEMIRIDE, qui défend les droits des communautés vulnérables et indigènes au Kenya. Elle a conclu en appelant à l’inclusion des personnes handicapées dans tous les programmes climatiques.
Les initiatives menées par les jeunes sont également très prometteuses. En République démocratique du Congo, Deborah Nzarubara, connue sous le nom de « mère des abeilles », a transformé sa passion d’enfant pour l’apiculture en une entreprise de renforcement de la résilience. En collaboration avec ETS-GRENCOM, elle coordonne aujourd’hui 23 coopératives et 1 200 membres qui utilisent des ruches connectées.
En Éthiopie, le projet d’un million de dollars de Farm Africa dans les régions d’Afar et d’Oromia profite déjà à 37 000 personnes, principalement des femmes et des jeunes. « L’égalité des genres est une condition préalable à la résilience climatique », a expliqué Tom Cadogan, directeur de programme.
L’engagement des donateurs se maintient
Le Canada a réaffirmé son partenariat par l’intermédiaire de Mme Claude Landry, cheffe du programme de développement régional panafricain d’Affaires mondiales Canada. « Le changement climatique affecte les gens de manière différente, et les réponses efficaces doivent en tenir compte », a-t-elle déclaré, soulignant l’engagement continu du Canada à élargir l’accès au financement climatique inclusif.
L’événement s’est conclu sur les prochaines étapes pratiques. Afin de poursuivre la conversation au-delà de la table ronde, Mme Rita Effah a dirigé une clinique de l’ACCF le 9 septembre, fournissant des conseils directs aux parties prenantes sur l’accès au financement et la reproduction de modèles réussis, renforçant ainsi la transparence et l’accessibilité du Fonds.
Banque Africaine de développement


















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