Hôpital de District de Ngoumou : Une formation sanitaire en quête d’un relèvement technique.
Après le CMA d’Akono, c’était au autour de l’Hôpital de District de Ngoumou de recevoir le Dr MANAOUDA Malachie et sa suite. Créé en janvier 1990, l’hôpital de district de Ngoumou est un hôpital de 4eme catégorie. Il est dit hôpital « carrefour », du fait de sa position dans le département de la Mefou et Akono, région du Centre. Seulement, cette infrastructure hospitalière dirigée par le Pr Achille Essomba Many, souffre de l’insuffisance et de la vétusté de son plateau technique.
Au cours de cette descente sur le terrain, l’équipe du Minsanté s’est rendu compte de la nécessité de moderniser la structure hospitalière. Du service de l’accueil à l’Unité de Prise en charge des malades du VIH en passant par le laboratoire, le bloc opératoire, l’imagerie, la maternité et la pédiatrie, plusieurs travaux doivent être effectués. Au service de maternité par exemple, le nombre insuffisant des tables d’accouchement et des couveuses rend difficile la prise en charge des femmes enceintes. Pourtant, le service enregistre en moyenne 2 accouchements par jour, soit 60 naissances par mois. Des chiffres qui pourraient être améliorés avec le relèvement du plateau technique de la formation sanitaire. Dans les Unités de stomatologie et d’ophtalmologie nouvellement mises en route, par l’exécutif en place depuis 3 ans, le personnel utilise pour les soins, du matériel rudimentaire.
Pour ce qui est du laboratoire, l’hôpital nourrit la grande ambition de créer une banque de sang pour tout le département, même si pour l’heure la préposée a ce service peine à remplir ses missions régaliennes d’analyses, faute de matériel performant (microscope et centrifugeuse). Plusieurs insuffisances ont également été relevées à la morgue de l’hôpital. On peut citer entre autre la vétusté des machines, le réseau électrique peu performant, et une capacité insuffisante. A cet effet, une instruction a été donnée au Directeur, de suspendre toute activité dans ce service afin de revoir et d’améliorer les conditions de conservation des dépouilles.
À l’aube de la mise en œuvre de la phase 1 de la CSU, il est de bon ton pour le Ministre de la Santé Publique de faire une évaluation du plateau technique des infrastructures hospitalières, au besoin de l’améliorer à l’effet de garantir l’effectivité du vœu du Président de la République, d’offrir des soins de qualité à toute la population, sans distinction.
C.E/Minsanté