Morsure de serpent : Environ 4 000 personnes sont victimes chaque année au Cameroun

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En prélude à la conférence interdisciplinaire et transversale de la santé, la Medcamer et Ascovime ont organisé une formation continue le 13 Août 2023 à Mbankomo sous le thème « Prise en charge des envenimations par morsure de serpent »

Au Cameroun comme dans la plupart des pays à faible revenu, il se pose le problème de l’accessibilité géographique et financière, ainsi que la disponibilité du sérum antivenimeux dans les structures de santé. Selon l’expert Dr Pascal Likeng « La prise en charge a malheureusement un souci d’accessibilité géographique et financière du sérum antivenimeux. Nous travaillons à vulgariser les techniques de prise en charge et nous espérons que la disponibilité du sérum antivenimeux va suivre, ainsi que la réduction de son cout »

Un rapport d’évaluation et d’analyse des données du système surveillance des envenimations par morsure de serpent les a estimés à 2503 cas pour 43 décès en 2015 et 3190 cas pour 31 décès en 2016. Notons que 60,7% des victimes ont été recensées dans les communautés et seulement 39,3% dans les structures hospitalières. « Actuellement au Cameroun, on enregistre à peu près 4000 morsures avec un soupçon d’envenimation pour 40 à 50 décès par an. Il faut préciser que ce chiffre est en dessous des chiffres réels. Dans la présentation, il est dit que plus de 60% des patients mordus se retournent plutôt vers les tradipraticiens dans la communauté, c’est seulement 40% qui vont dans les structures de santé. Ces 4000 morsures par an sont des chiffres qu’on recense dans les structures de santé, forcément dans les communautés il y en a beaucoup plus » a déclaré Dr Pascal Likeng.

Rappelons que lorsqu’on a été victime de morsure de serpent, il faut éviter l’utilisation de la pierre noir ; le garrot ; courir ; manger ou boire.

C.E

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