Autonomisation de la femme : L’Unfpa soutient les acteurs de projet innovant

0
217

En prélude à la 39ème édition de la journée internationale de la femme qui se célèbre le 8 mars prochain, l’Unfpa tend la main aux acteurs ayant des projets innovants contribuant à l’autonomie économique de la femme.

Autonomiser économiquement les femmes par l’innovation  et l’accès à la propreté intellectuelle. Tel est l’un des objectifs phares de l’Unfpa à l’endroit des acteurs porteurs de projet innovant. « L’Unfpa ne s’occupe pas uniquement de la santé sexuelle et reproductive, elle promeut aussi l’autonomisation de la femme et faire la promotion de la lutte contre les violences faites aux femmes. Nous pensons que si nous promouvons l’autonomisation économique de la femme, nous pouvons peu à peu réduire justement les violences faites aux femmes. Une femme économiquement autonomiser peut justement lutter facilement contre les violences basées sur les gens » affirme Mougang Mégane, Présidente de l’association des filles de l’Afenspy.

Les stratégies d’autonomisation aident les femmes à augmenter leur pouvoir de négociation, à prendre davantage confiance en elles et à accroître leur autonomie en matière de prise de décisions. Elles leur offrent le choix et le pouvoir d’agir pour leur propre sécurité et celle de leur famille. « Nous sommes venus en tant qu’acteur du projet d’autonomisation économique par l’accès à l’innovation et à la propriété intellectuelle, c’est un projet qui a été signé en collaboration avec l’Unfpa et l’organisation africaine de la propriété intellectuelle. ce projet vise à mettre sur la même table de discussion des jeunes filles éduquées qui ont du savoir-faire et des femmes qui font dans l’agrobusiness pour pouvoir proposer des solutions innovantes, on pourrait protéger intellectuellement grâce à l’OAPI. Donc cela pourrait bénéficier déjà aux jeunes filles à la commercialisation de leurs produits protégés en leur nom et aussi aux jeunes femmes à augmenter leur rendement et leur rentabilité sur le marché » déclare Mougang Mégane.

Vue de face du stand de l’Unfpa au Musée National

Notons que les Bayam-sellam sont des commerçantes qui font régulièrement le déplacement vers les zones rurales pour y acheter des denrées alimentaires afin de les revendre sur les marchés en zone urbaine. Elles représentent un maillon fort de la sécurité alimentaire au Cameroun. « Nous sommes des Bayam-Sellam, ça veut dire que nous achetons et nous revendons. Nous avons certainement des soucis quand nous ne vendons pas nos marchandises. C’est comme ça que nous avons pensé qu’il faille procéder à la transformation agroalimentaire pour pouvoir conserver longtemps nos produits et pour minimiser les pertes à poste récolte ou poste achats. Les bayam-sellam sont des personnes qui ne passent pas inaperçus. Certainement, l’Unfpa a vu qu’il y avait une base quelque part qu’il fallait remonter afin que nous soyons plus productif sur le marché » affirme Awono Eugène Epse Ndzana, membre Asby.

« Les avantages que nous avons de l’Unfpa c’est la formation. Cette organisation s’occupe de nous déjà en termes de renforcement de capacité. Maintenant, ils ont vu que nous pouvons faire de bonnes choses mais comment les rentabiliser vraiment, il faut que ce que nous avons transformé puisse se vendre. Il faut aussi un certain nombre de procédures. Nous devons pouvoir être sur le marché en passant par les normes de protection de nos œuvres. Un autre côté, c’est que nous voulons bien transformer mais de manière artisanale là maintenant, ils ont pensé qu’une une pépinière pouvait nous être utile dans la mesure où ils peuvent voir quels sont nos problèmes et trouver des solutions en termes de d’équipement » a-t-elle ajouté.

Albert BOMBA

Leave a reply