Education environnementale en milieu scolaire : Le Rapee promeut la sensibilisation des jeunes élèves et étudiants

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Le Réseau Africain pour la promotion de l’éducation à l’environnement (RAPEE) en collaboration avec le Mboa Hub a organisé une table ronde ce 20 avril 2024 à Yaoundé sous le thème « Planification de l’éducation et éducation environnementale dès la petite enfance dans le milieu scolaire au Cameroun ». Cette table ronde a eu pour objectif de débattre sur les questions environnementales en milieu scolaire.

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable, l’environnement devient un élément clé des programmes éducatifs qui intègrent des compétences transversales dans le but d’éduquer à la citoyenneté, à la paix et au développement durable. L’éducation à l’environnement s’est imposée depuis des années comme une forme d’éducation fondamentale pour transmettre des messages de préservation et de préservation du patrimoine naturel. Entre autres, des militants, des écologistes et des enseignants se sont investis dans la transmission de messages environnementaux afin de sensibiliser à l’importance de préserver et de respecter la nature. « Il est important d’inculquer des valeurs aux petits-enfants notamment des valeurs environnementales, des gestes qui pourront leur aider à garder leur environnement de façon saine. Je me suis attardé dans ma présentation sur l’implémentation de l’éducation environnementale sur le terrain, je veux dire dans les établissements scolaires de base au Cameroun notamment par des petits gestes qu’on apprend aux enfants particulièrement le ramassage des papiers, la propreté corporelle et la propreté à la maison. Tout ceci fait partie de la protection de l’environnement et permet à l’enfant d’être un acteur des débats globaux et locaux liés à la protection de l’environnement ». déclare Monique Marina Ndoye, étudiante à l’université de Yaoundé 1 en histoire et chercheur dans le domaine environnemental.

Les principaux acteurs de l’éducation formelle à l’environnement sont les enseignants. Les contributions qu’ils apportent, leurs pratiques professionnelles et l’exemple qu’ils donnent aux élèves jouent un rôle essentiel dans la formation du profil de l’éco-citoyen qu’ils forment. La jeunesse au Cameroun joue un rôle essentiel dans la diffusion de connaissances et de bonnes pratiques au sein des familles, des communautés et des quartiers. Investir dans leur éducation offre de multiples bénéfices immédiats et à long terme.

De plus, en prenant en considération la grande responsabilité qui incombe à la jeunesse contemporaine face aux défis environnementaux et climatiques, il est essentiel de les soutenir et de garantir qu’ils possèdent les outils et les connaissances indispensables pour préserver leur environnement. « Ma communication porte sur les initiatives des ressources nécessaires pour une meilleure éducation à l’environnement. Nous avons dégagé 4 ressources. Nous avons pensé qu’il fallait des ressources humaines qualifiées, c’est-à-dire des enseignants qualifiés et surtout ces enseignants devraient davantage pratiquer l’approche coopérative, c’est-à-dire travailler en étroite collaboration avec leurs apprenants pour que les enseignements sur l’éducation à l’environnement soit davantage effectifs. La deuxième ressource est que, nous sommes revenus sur les programmes. Nous avons précisé qu’il fallait revoir les programmes, si possible introduire une discipline à part entière sur l’éducation à l’environnement. Nous avons également proposé des ressources matérielles dans nos salles de classe, des affiches, des images et des fresques relatives à la protection environnement. Enfin, nous avons pensé et proposé que l’éducation à l’environnement soit beaucoup plus orientée vers l’action afin d’y amener les tout-petits à pratiquer un ensemble d’activités en lien avec la protection environnement, amener les tout-petits à découvrir le milieu pour lequel ils s’engagent à œuvrer en termes de protection. Nous avons par exemple évoqué les visites dans les zoos, des découvertes en ce qui concerne la forêt » a déclaré Fridolin Omgba, enseignant.

A la fin de ces débats qui ont suscité beaucoup  d’intérêt de la part des participants, le panel a félicité la proactivité des participants et la qualité des interventions des différents communicants. Le panel a également félicité le RAPEE pour la belle initiative. Il a d’ores et recommandé que cette table ronde ne soit ni la première et ni la dernière.

Albert Bomba

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