Formation continue : Pour une innovation technologique dans la pratique buccodentaire au Cameroun
Organisée des 24 au 25 janvier 2024 par l’Ordre National des Chirurgiens dentistes au Cameroun (ONCDC) à Yaoundé et Douala, cette formation continue entreprend une rehausse du niveau de la pratique buccodentaire dans le pays.
« Empreinte numérique en cabinet dentaire ». Tel était le thème central de cette formation continue tenue durant deux jours au Cameroun. Rendue incontournable depuis l’an dernier pour les médecins buccodentaires exerçant dans l’État camerounais, elle se fixe pour but d’apporter des techniques innovantes de la pratique buccodentaire et d’obliger chaque chirurgien buccodentaire à se challenger soi-même au moyen de la digitalisation. « Ce n’est pas un problème de plateau technique. C’est le fait de pousser chaque praticien à s’auto évaluer afin d’élever son niveau de compétences. Il faut accepter d’apprendre et de connaître. On ne reste plus dans un endroit pour faire la chirurgie dentaire d’il y a dix ans où il était question de réduire un chirurgien dentiste à un individu qui arrache des dents avec une blouse. Aujourd’hui, on recherche des praticiens ouverts sur le monde et dynamiques qui partagent avec leurs patients toutes les innovations technologiques que nous offre la numérisation », énonce clairement le Dr TANKOUA SUNOU Chantal, Présidente de l’ordre national des chirurgiens-dentistes.
Ladite formation continue faite de manière gratuite pour motiver les jeunes ayant soif d’exercer dans le domaine, prévoit une mutualisation de cabinets avec une seule caméra optique estimée à 15 millions de francs pour rendre les soins numériques plus accessibles et pouvoir faciliter le travail à au moins 90%. Dr Claude MOUAFO, chirurgien dentiste implantologue et conférencier de la formation continue faisant partie des prérogatives de l’ordre explique que « On a au Cameroun des chirurgiens dentistes hors pair. Grâce à l’ordre qui nous accompagne dans cette formation continue auprès de nos patients, ça nous permettra de fournir de meilleurs soins. L’empreinte numérique c’est l’avenir. Les patients pourront bénéficier du confort, de la rapidité, de la précision, pour leurs prothèses, pour leur hygiène bucco-dentaire. Le numérique ne va que nous apporter des bienfaits. Ce n’est pas un laser, c’est une photo. Une photo n’a jamais apporté une anomalie vues les données acquises dans la science. Il s’agit donc d’un balayage qui nous permet de mieux communiquer avec notre patient, de l’impliquer dans nos soins, d’avoir un échange beaucoup plus efficace avec le prothésiste ». L’idée est en effet de généraliser cette empreinte numérique bénéfique en termes de coût dans les cabinets au Cameroun. De ce fait, la chirurgie buccodentaire étant un secteur qui ne peut échapper à la révolution numérique, la société camerounaise se doit donc de relever d’innombrables défis.
SOPPI EYENGA