Le groupe technique de travail CAMPHIA 2024 a tenu leur 2e réunion le lundi 19 février avec pour objectif primordial l’évaluation du niveau d’avancement des activités préparatoires de l’enquête CAMPHIA.
CAMPHIA est une enquête menée par le gouvernement du Cameroun à travers le ministre de la sante publique(MINSANTE), dans l’optique d’évaluer l’impact du VIH sur la population. La vision de cette colossale enquête est d’estimer la prévalence régionale du VIH et d’évaluer les progrès réalisés pour atteindre les objectifs 95-95-95. C’est-à-dire que 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologiques et 95% de ces personnes suivent un traitement antirétroviral vital et qu’ensuite 95% des personnes sous traitement ont une charge virale supprimée et par ricochet ne sont plus à mesure de transmettre le virus.
Ladite journée a été meublées par la représentation des données mises à jour au sujet de l’évaluation de l’impact du VIH sur la population, la sélection des zones de dénombrement, en passant par la démarche d’identification des laboratoires et ensuite la logique définie pour établir la liste des ménages constituant l’échantillon à interroger.
Dans le cadre du déroulement de l’enquête, le pays a été fractionné en 2500 zones, parmi lesquelles uniquement 512 seront sélectionnées comme échantillon de l’enquête. A cet effet de lourdes dispositions et des mises en place sont déjà effectives. Il s’agit des applications de géolocalisation, de saisie, qui sera incorporées aux tablettes destinées à l’opération. La mise en place de cinq laboratoires centraux et de quarante-huit laboratoires satellites est déjà effective pour les analyses médicales et par ailleurs une revue des capacités de ces appareils est programmée.
En plus du recrutement des enquêteurs, la formation des formateurs est activée et sera suivie de celles des équipes qui seront par la suite déployés sur le terrain.
Pendant cette séance, les échanges ont touché plusieurs points. Nous avons entre autre la sécurité des données et des tablettes, l’accès aux zones difficiles et à certains domiciles par les enquêteurs, une bonne prise en charge des laboratoires et la collaboration avec les autorités administratives ainsi que les organisations a base communautaire.
MARIA MELI