Développement urbain : 5 milliards de FCFA pour les contrats de villes de Bélel, Foumban et Mouanko.
Le 18 avril dernier à Yaoundé, Célestine Ketcha Courtes (la Mindhu) a présidé l’atelier Bailleurs couplé à la signature des contrats de ville de Bélel, Foumban et de Mouanko.
C’est un financement qui arrive à point nommé pour permettre aux différentes communes de pouvoir accélérer le développement des collectivités territoriales décentralisées. Ce processus s’inscrit dans la stratégie de développement du sous-secteur urbain suivant le Document de Stratégie Nationale de Développement – Cameroun 2030 (SND-30). Ces contrats bénéficient d’un positionnement légal octroyé par le décret du Premier ministre du 30 décembre 2022 fixant le régime général des Contrats-plan et des Contrats de Ville entre l’Etat et les collectivités territoriales décentralisées vont permettre la mobilisation de financement.
Pour la commune de Bélel, c’est un contrat de 1 572 118 439 FCFA dont 1 445 274 927 FCFA à mobiliser par département ministériel en charge de l’Habitat et du Développement urbain. Ce fonds sera consacré aux travaux d’infrastructures. Pour les travaux d’accompagnement et d’entretien des ouvrages réalisés, la commune va mobiliser 126 843 512 FCFA. Pour le département du Noun, le contrat de Foumban paraphé par Patricia Tomaino Ndam Njoya, maire de la ville dote la commune d’un montant total de 1 597 447 648 FCFA. Le Minhdu mobilisera 1 453 770 508 FCFA pour les travaux d’infrastructures, les travaux d’accompagnement et d’entretien seront financés par la commune à hauteur de 143 677 140 FCFA.
Pour littoral, Mouanko, bénéficie d’un contrat de chiffré à 1 393 133 603 FCFA avec une contribution du Mindhu à hauteur de 1 299 555 783 FCFA pour les travaux d’infrastructures, contrepartie de la commune de Mouanko 93 577 820 FCFA par la commune pour les travaux d’accompagnement et d’entretien des ouvrages réalisés. « Ceci implique l’engagement de ces trois maires à développer leurs villes de manière planifiée. Ils acceptent d’accompagner le chef de l’État à développer durablement leurs villes sur la base des projets identifiés, priorisés et matures avec l’accompagnement du ministère de l’Habitat et du développement urbain. Cela veut dire également que ces communes ont accepté de changer de paradigme, c’est-à-dire partir sur des projets sur 3 ans, sur 10 ans pour voir ce que seront leurs villes dans 5 ans ou dans 10 ans. », affirme Célestine Ketcha Courtes.
Etant satisfait et reconnaissant envers le gouvernement et particulièrement la ministre Célestine Ketcha Courtes, le maire de Bélel, Abbo Aboubakar indique que sa ville va connaître « un changement notable et substantiel parce qu’il s’agit d’une vision qu’il faut implémenter. C’est un programme et projet que nous avons maturé depuis 2018 et nous attendons cette importante journée de signature de contrat de ville. Pour nous c’est une vision qui se met en place et qui se concrétise. Il s’agit notamment pour Belel de maîtriser le développement urbain des villes moyennes déjà pour éviter les désordres urbains que nous voyons ailleurs. Il est important que la commune s’organise dans un cadre de planification et de son développement harmonieux et maitrisé avec l’accompagnement des institutions de la République et des partenaires au développement de notre pays ».
Cet atelier a permis aux 3 collectivités de présenter la liste des projets retenus pour être exécutés sur la durée des Contrats de Ville ; de révéler la liste des projets à besoin de financements et de recueillir des propositions de financements et finaliser les Programmes Cadres d’Investissement.
Rappelons qu’une trentaine de Contrats de Ville et protocoles de partenariat ont été signés depuis 2004. Ces contrats visaient le renforcement du rôle économique des villes en procédant à l’extension, à la réhabilitation et à la maintenance des infrastructures urbaines et à l’amélioration des conditions de vie des populations urbaines.
Cameron EDOA