Le secrétaire général du Minsanté Pr Richard NJOCK, représentant personnel du Ministre de la santé a présidé ce 31 juillet 2024 à Yaoundé, un atelier de lancement de l’évaluation de législation nationale relative au règlement sanitaire international.
Le règlement sanitaire international est un instrument juridique international contraignant pour 196 pays membres de l’OMS dont la finalité est de pouvoir se préparer, prévenir et répondre aux urgences de santé publique et éviter la propagation internationale des maladies, tout cela en évitant de faire des entraves inutiles au commerce et au trafic international. « L’atelier auquel nous assistons ce matin, c’est un atelier pour lancer les activités de l’évaluation du cadre juridique nationale du Règlement sanitaire international au Cameroun. Comme je vous l’ai dit, le règlement sanitaire est un instrument juridique international et pour que le pays puisse avoir des capacités de préparation et de réponse aux urgences de santé publique qui sont de bonnes factures, il est important qu’on puisse évaluer l’état de la législation nationale donc pour déterminer la capacité de cette législation nationale à soutenir les interventions de préparation et de réponses aux urgences de santé publique » a déclaré Tiwoda Christie, Juriste en santé en service au Minsanté.
Le secrétaire générale du Minsanté Pr Richard NJOCK a martelé lors de son discours d’ouverture que cette évaluation juridique apparait comme un élément déclencheur du renforcement des instruments juridiques au Cameroun. « L’évaluation juridique du cadre national relatif à la mise en œuvre que nous lançons aujourd’hui, apparait comme un élément déclencheur du renforcement des instruments juridiques dont les instruments règlementaires ne sont plus à démontrer. Afin de doter notre pays d’un cadre juridique actualisé, qui pourra permettre de renforcer les capacités nationales sas aux menaces de santé publique. Il apparait impérieux de procéder à une évaluation de résistance qui pourrait déboucher à long terme soit à l’élaboration, soit à la révision de la documentation » affirme-t-il.
Pour la fin de cet atelier, l’on note déjà quelques attentes qui pourront d’avantage revaloriser la santé dans le cadre juridique au Cameroun. « Nos attentes à la fin de cet atelier, attentes qui sont déjà presque accomplies, c’est de regrouper l’ensemble des secteurs qui sont concernés par la mise en œuvre du règlement sanitaire international que ce soit le secteur à Santé animale, le secteur de la santé humaine, le secteur de la santé environnementale, le secteur de la sécurité et toutes les organisations comme l’organisation qui s’occupe des questions d’aviation civile, l’organisation qui s’occupe des questions de changements climatiques au Cameroun pour pouvoir réfléchir ensemble afin identifier les forces et les faiblesses de notre dispositif juridique national en matière de préparation et de réponse aux urgences de santé publique » a déclaré Tiwoda Christie.
A.B