Salon internationale de la jeunesse : La jeunesse impliquée dans le numérique
En prélude à la journée internationale de la jeunesse, le comité d’organisation du Salon internationale de la jeunesse a présidé une conférence de presse mercredi dernier à Yaoundé tout en présentant les différents thèmes qui seront abordés du 8 au 12 août prochain au Palais des sports de Yaoundé.
Le thème de cette 8ème édition porte sur ‘’Développement de l’économie numérique : Enjeux et opportunités pour la jeunesse’’. Cette édition est un véritable rendez-vous du donner et du recevoir entre les jeunes du monde entier. Le Salon international de la jeunesse qui constitue une plateforme d’actions, une vitrine d’expression, d’information et d’imprégnation pour les jeunes sur les opportunités à saisir en matière de leur autonomisation et d’entreprenariat, vise ainsi à les mobiliser, les outiller, et susciter leur intérêt et leur engagement dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD), par la réalisation des projets innovants et porteurs, dans la lutte contre la pauvreté, le chômage, l’insécurité, l’incivisme, et constitue une passerelle de liaison entre les jeunes et les Programmes mis en œuvre par le Gouvernement et les Partenaires au développement en leur faveur.
« Cette année, nous allons nous focaliser sur le numérique et avec l’avancée des technologies dans notre pays, l’accès au smartphone des jeunes et la connexion internet, nous voulons montrer à jeunesse qu’elle peut utiliser son téléphone pour avoir des compétences qui peuvent leur aider à travailler dans les entreprises. Pendant le salon, nous aurons des entreprises qui viendront exposées et des experts qui ont des entreprises. Apres la formation des jeunes, ils pourront détecter certain jeunes pour leur intégrer dans leur différente entreprise. Nous avons aussi l’organisation du business chalenge qui est un programme qui va primer le meilleur projet dans le numérique. Nous allons avoir un prix qui va être donné au gagnant » a déclaré Kader Njoya, Président du salon international de la jeunesse.
« Aujourd’hui, nous jetons les épluchures de banane qui peuvent être un revenu pour une famille ou pour un fonctionnaire qui a la capacité de s’acheter le déshydrateur. Il arrive à arrondir ces fins du mois par une activité comme celle-là. On pense que, la maman qui est couchée à la maison et qui ne fait plus rien et attend que ces petit fils vont prendre soin d’elle, peut à partir des formations qu’elle va recevoir pendant le SIJ accompagner son fils ou sa fille. Les médicaments que l’enfant ne peut plus acheter parce que les charges pèsent, elle peut le faire à partir de smartphone assise dans son canapé parce qu’elle a apprise des formations que nous avons » a ajouté Carole Mbakop, responsable du comité scientifique.
Rappelons que l’association camerounaise pour le développement rural (Acader) a été créée en 2005. Sa mission est de promouvoir le développement durable, les activités socioéducatives, sportives et culturelles en milieu jeune, d’informer et d’appuyer les jeunes sur les différentes opportunités (programmes, services, projets, activités, événements, formations, emplois, etc.) qui s’offrent à eux.
C.E