Couverture santé universelle : La société civile adopte un plan national

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Avec l’appui d’Impact Santé Afrique, la coalition des organisations de la société civile pour le financement de la santé et la Csu (Cofis-Csu) a organisé le 21 juillet dernier à Yaoundé, un atelier de pré-validation du plan national de la société civile sur la Couverture santé universelle  et de préparation à la participation du Cameroun à la réunion de haut niveau des Nations-Unies sur la Csu.

Depuis 2021 et bien avant la première phase de la Csu, les Osc sont engagées à la mise en œuvre de la couverture santé universelle au Cameroun. Au cours des échanges, le vice-président de la coalition nationale des Osc pour le financement de la santé et de la Csu, Tabi Ferdinand a martelé qu’il est important que la société civile s’engage à mobiliser leur ressource pour participer au développement du secteur de la santé au Cameroun. « Il est question d’arriver à un cadre de collaboration assez claire bien défini avec la coordination technique nationale de la Csu et les organisations de la société civile. Jusqu’ici, il s’est souvent posé un problème de mesure et de capitalisation des activités des Osc. A ce niveau, nous réfléchissons sur les outils de suivi pour faciliter la visibilité et la lisibilité des actions de la société civile de façon à ce qu’au moment des concertations, qu’on puisse clairement dire ce que la société civile a fait jusqu’ici » a-t-il affirmé.

S’agissant de l’enrôlement  dans le fichier de la Csu, l’intervention des Osc dans la Csu commence d’abord par les membres. « Nous avons plus de 70 membres qui ont déjà commencé à s’inscrire et ces points de ralliement font enrôler leur famille. Pour cela, il fallait d’abord les briffer sur la Csu et leur donner toutes les informations possibles pour qu’ils puissent eux-mêmes être convaincus de la qualité des soins qui seront offerts pendant ce processus » a déclaré Odette Etame.

« Le top départ de la Csu a été donné le 12 avril 2023. Depuis lors, le comité technique national pour la Csu est à pied d’œuvre. Les enrôlements sont en cours. Les formations sanitaires enrôlées sont d’appoints. Le paquet des soins et de services est connu. Les partenaires techniques et financiers se sont engagés. Une communication axée sur l’information, la sensibilisation et la promotion est en branle. Pour susciter la demande et veiller sur l’action gouvernementale, une coalition de la société Cofis-Csu a récemment été créée » ajouté Benoit Bissohong, chargé de contrôle.

« Nous nous engageons à poursuivre un travail, celui de s’assurer que ce qui est dit, c’est ce qui est fait de façon à ce que les 70% de support des coûts direct de santé soit inversé et que les 30% soit supporté par les communautés et l’état les autres 70% » affirme Tabi Ferdinand.

C.E

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