Egalité entre les genres : Bims Enterprise prône l’Autonomisation des filles et femmes

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Dans l’optique de promouvoir l’autonomie de la femme et de la jeune fille au Cameroun, Bims Enterprise en collaboration avec Onu Femmes Cameroun a organisé le 10 novembre dernier au siège de Onu Femmes à Yaoundé le programme Swap sous le thème « Promouvoir l’autonomie et le leadership des filles et des femmes au Cameroun ».

Rompre avec les stéréotypes du genre, favoriser l’autonomisation des filles et des femmes, promouvoir le leadership féminin en milieu professionnel. Tel était les mots d’ordre qui ont parsemé ce programme au siège de Onu Femmes à Yaoundé le 10 novembre dernier. Les travaux étaient présidés par BIMS_Enterprises et Valerie Mengue Ango qui représentait ONU FEMMES Cameroun.

L’autonomisation économique, sociale, psychologique et politique des femmes constitue un facteur de protection qui diminue le risque de violence à l’égard des femmes, cette violence étant un corolaire du statut inférieur réservé à la femme au sein du couple et dans la société en général. Les interventions déployées dans le cadre de cette stratégie permettent d’augmenter la confiance en soi des femmes et des filles et de renforcer leur sentiment d’efficacité personnelle ainsi que leurs capacités d’affirmation de soi et de négociation. Ces interventions consolident également les connaissances, les ressources et l’autonomie des femmes sur le plan financier, afin de réduire leur dépendance matérielle à l’égard des hommes ou d’autres membres de leur famille. Les stratégies d’autonomisation aident les femmes à augmenter leur pouvoir de négociation, à prendre davantage confiance en elles et à accroître leur autonomie en matière de prise de décisions.

Lors des présentations des différents thèmes,  Kendemeh Vivian Jioy, sous-directeur de la promotion du genre au ministère de la promotion de la femme et de la famille a rappelé que l’autonomisation des filles et des femmes vise à aboutir à l’émancipation des femmes et à sortir de l’influence qu’exercent les hommes sur elles. Elle continue en rappelant que les femmes sont faiblement représentées dans les fonctions à responsabilité (comme aux postes de directrices d’entreprise ou aux mandats politiques) et leur rémunération est en moyenne plus faible que celles des hommes pour un poste et des compétences équivalents.

Droit des femmes

Pour Kouotou Pemboura Nathalie, présidente fondatrice de l’association Pilier des Droits de la Femme et de l’Enfant, la prise en compte des caractéristique socioculturelles et économiques qui visent à garantir l’égalité des Sexes, des opportunités et de chance entre la jeune fille et le jeune garçon mais également, entre l’homme et la femme, constitue une approche basée sur le ‘’Genre’’, qui tire son ancrage, dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Déclaration et le Programme de Beijing de 1995, la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) et de bien d’autres Instruments juridiques. Lesquels outils concourent au développement inclusif qui englobe la non-discrimination, l’égalité des sexes, l’intégration de la démarche sexospécifique ainsi que l’autonomisation des filles et des Femmes.

Il convient toutefois de relever qu’en dépit du cadre juridique sus-évoqué et des stratégies initiées par les Pouvoirs Publics, les Partenaires au Développement, les Organisations de la Société Civile (OSC) et divers autres acteurs impliqués dans le processus, l’on observe au quotidien, moult difficultés qui subsistent. Aux rangs desdites difficultés, s’inscrivent les « Stéréotypes de Genre » qui peuvent être définis comme étant « des opinions, des préjugés ou des caractéristiques attribuées de manière subjective ou arbitraire à un groupe ou à une personne selon son Sexe. Lesquels Stéréotypes constituent une véritable entrave à l’autonomisation des filles et des Femmes.

Albert BOMBA

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